La suite « Si Versailles m’était compté » pour piano à 4 mains, qui a été composée à l’origine pour permettre à Jean Françaix de faire écouter, avec l’aide de sa fille Claude, à Sacha Guiry un avant-gout de celle qui aurait été la musique définitive du film homonyme, peut vivre indépendamment des images, comme toute musique. Le choix de l’exécuter avecles images qu’elle va ensuite illustrer dans sa version orchestrale définitive, nous permet de montrer comment, de la superposition de deux langages très différents comme celui cinématographie et celui musical, nait un autre langage qui n’est par la simple somme des deux. La musique, par son jeu subtil sur le plan émotionnel, nous ouvre d’autres perspectives que les simples allées du parc du châteaux de Versailles, elle nous parle d’autres enjeux que ceux que l’histoire nous a confié,l’enjeu des sentiments, des rêves, de la déchéance et de la gloire de ce lieu hors du commun et des personnes qui l’ont imaginé et habité.
Tiziana DE CAROLIS et Maria Gabriella Bassi présentent à quatre mains, et avec projection vidéo, la musique de Jean Français destinée à «Si Versailles m’était conté». Après le cocktail, un autre film de Sacha Guitry avec la musique de Jean Françaix, sera présenté: «Les perles de la couronne». Avec la participation du compositeur Philippe Rombi.
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